Mois : mai 2020

Un projet à soutenir : les cercles de résilience

Un projet à soutenir : les cercles de résilience

Dans le contexte de pandémie qui est le nôtre aujourd’hui, la Fondation Après-Tout a décidé d’engager dès maintenant des moyens importants dans l’accompagnement des professionnels.

Cet engagement se concrétise par le soutien financier de projets visant à écouter, assister, aider sur un plan psychologique les soignants, les acteurs du médico-social, tous les professionnels du pénitentiaire et du judiciaire, qui peuvent être durablement meurtris par les événements qu’ils vivent aujourd’hui.

L’association APL’HUS

Plusieurs associations ont déjà contacté la Fondation Après-Tout pour présenter leur action. Notamment l’association APL’HUS (association pour l’humanisation des soins). Cette association, créée en 2005 sur l’initiative de Jean-Louis Terrangle et Marie de Hennezel, a pour vocation de mettre en œuvre un accompagnement plus humanisé des personnes rendues vulnérables par la précarité, la maladie, le handicap, le deuil, ainsi que ceux qui les entourent. L’association développe à partir des besoins essentiels de l’être humain, une qualité des soins autour du TACT – le TACT est l’art d’être bien avec soi pour mieux accueillir ce qui EST. Il est l’un des chemins qui permet aux personnes rendues vulnérables de retrouver leur sentiment de dignité de femme et d’homme, de rester vivant jusqu’au bout.

Les cercles de résilience

L’association développe plusieurs axes de formation et souhaite mettre en œuvre des cercles de parole dans les EPHAD.

Dans la crise actuelle, le risque est grand de tomber dans un état de découragement car celle-ci dure longtemps. Aider les soignants à s’emparer de ce qui a fait la force de ce combat, c’est les aider à prendre du recul, identifier les forces, les faiblesses et les opportunités de ce système. Les soignants savent faire, ils l’ont prouvé.  Il ne s’agit pas de nier les dysfonctionnements, juste faire un bilan lucide et réel de la crise COVID. Apprendre à reconnaitre ce qui a fonctionné bien ou moins bien et en faire quelque chose, déposer la charge émotionnelle et construire un prendre soin qui tient compte des diverses réalités.

Le projet

Il repose sur trois axes :

  • Proposer aux soignants des « cercles de résilience », cercle de partage et de rencontre afin de faire le bilan de leur vécu, relatif à la crise COVID. 
  • Accompagner les professionnels de santé dans un exercice de résilience après la période de confinement. C’est-à-dire, revenir à un fonctionnement normal des soins en gardant en mémoire les points positifs de la crise et enrichir les pratiques professionnelles et relationnelles grâce à cette expérience.
  • Aider les professionnels à reprendre leur souffle et éviter un phénomène de décompensation.

La formation est assurée par les membres de l’association.

Pour en savoir plus, télécharger le document de présentation

Soutenez ce projet !

La Fondation Après-Tout s’est engagé à soutenir l’association dans la mise en place de ces groupes de parole dans la mesure d’une implication financière aussi de l’établissement demandeur.

Vous pouvez soutenir ce projet par un don en ligne.

Covid-19 : la Fondation Après-Tout agit

Covid-19 : la Fondation Après-Tout agit

Aider les professionnels au service de l’humain maintenant et dans la durée

Depuis douze ans, la Fondation Après-Tout s’est donnée pour raison d’être d’accompagner les professionnels au service de l’humain, c’est-à-dire les professionnels de la santé, du social, du pénitentiaire et du judiciaire.

Aujourd’hui, ces professionnels vivent des moments extrêmement difficiles, stressants, fatigants, engageants. Souvent, ils doivent faire face à des situations inédites, auxquelles ils sont parfois peu ou mal préparés.

Dans le contexte de pandémie qui est le nôtre aujourd’hui, la Fondation Après-Tout a décidé d’engager, pour maintenant mais aussi pour demain, des moyens importants dans l’accompagnement de ces professionnels. Cet engagement se concrétise par le soutien financier de projets visant à écouter, assister, aider sur un plan psychologique les soignants, les acteurs du médico-social, tous les professionnels du pénitentiaire et du judiciaire, qui peuvent être durablement meurtris par les événements qu’ils vivent aujourd’hui.

Ainsi, la Fondation Après-Tout est à l’écoute de tous les projets qui vont dans cette direction. Les associations ou celles et ceux qui œuvrent dans cette perspective peuvent nous contacter dès maintenant :

[email protected]

Penser la société que nous voulons pour demain

Depuis douze ans aussi, la Fondation Après-Tout essaye d’apporter sa contribution à l’éclosion d’une société plus humaine.

La pandémie à laquelle notre société doit faire face est un extraordinaire révélateur de nos faiblesses, de nos vulnérabilités, de nos fragilités. Elle créée la nécessité de nous interroger sur l’après. Elle ouvre la voie à une nécessaire réflexion sur la société que nous voulons pour demain.

Une société dont les priorités seraient réorientées !

Dans cet esprit, la Fondation Après-Tout souhaite être un acteur de ces réflexions en soutenant des initiatives qui pourraient aider à une réflexion éthique et en apportant, au travers de conférences et de débats, que nous pourrons organiser après le déconfinement, sa pierre à l’édifice.

Si vous avez des idées, contactez-nous dès maintenant :

[email protected]

Aidez la Fondation Après-Tout !

Contribuez à la réalisation de ses actions !

Vos dons lui sont plus que jamais nécessaires !

Nous savons pouvoir compter sur vous !

Vous le savez, la Fondation Après-Tout attache une attention particulière à la limitation de ses frais de fonctionnement. Ainsi, les sommes que la Fondation recevra dans les mois qui viennent seront exclusivement et intégralement dédiées à ces actions.

N.B : Vous pouvez maintenant faire directement

votre don en ligne

L’actuelle crise sanitaire pourrait-elle avoir aussi du bon ?

L’actuelle crise sanitaire pourrait-elle avoir aussi du bon ?

La question de la surpopulation carcérale traditionnellement soulevée en France, vécue comme une fatalité vient de vivre une évolution surprenante.

Pensez-donc : le 9 Avril la Garde des Sceaux [1] a pu annoncer  que les prisons ne comptaient plus que 61.100 détenus soit 11.500 de moins qu’un mois avant ! Et ce nouveau chiffrage est égal au nombre de places théoriquement disponible. Du jamais vu depuis bien longtemps !

Bien sûr, ces données recouvrent des situations différenciées selon les établissements ; certains sont toujours en sureffectifs et l’objectif d’un encellulement individuel reste hors de portée la plupart du temps. Ceci alors même que la France vient d’être condamnée en janvier 2020 par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour traitements inhumains et dégradants.

Ce désengorgement aura permis, déjà, du moins à ce jour, de contribuer à éviter une diffusion incontrôlée de la pandémie au sein du milieu carcéral, avec – il faut le rappeler malheureusement  – la décision de suppression provisoire des parloirs.

Alors comment un tel résultat a-t-il pu être obtenu ? Plusieurs facteurs ont joué et l’article du quotidien LE MONDE du 29 avril 2020 : « Cette crise nous apprend que la surpopulation carcérale n’est pas une fatalité » : 11 500 détenus de moins en six semaines… et après ? y revient : des mesures volontaristes prises par le Ministère de la Justice favorisant la sortie anticipée de détenus arrivés en fin de peine, un ralentissement de l’activité des juridictions lié aux suites de la crise sanitaire en cours, de même qu’une baisse importante des actes de délinquance du fait des mesures de confinement.

Comme on le voit dans l’article du MONDE, si cet évènement est salué par différents partenaires [2] et responsables, et s’ils s’accordent à souhaiter qu’il ne soit pas éphémère, les positions sont diverses quant à la probabilité de le voir se confirmer dans le temps, et notamment à l’issue du déconfinement, et sur les moyens d’y parvenir.


[1] Mesures pénitentaires au 9 avril 2020. Communiqué de presse Nicole Belloubet, garde des sceaux, ministre de la justice (téléchargeable)

[2] Baisse de la population carcérale : « On est sur un moment unique dont il faut profiter », par Flavie Rault sur France Inter

Lire l’article du quotidien LE MONDE

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